Par Tabu Abdallah Manirakiza
Burundibwiza.com mise à jour, le 14/03/2025 /@RTBB
Et si la mort n’était qu’une illusion ? Et si notre âme continuait son voyage bien après que notre corps ait disparu ?
Depuis des millénaires, l’idée que l’âme survit à la mort du corps fascine l’humanité. Des philosophes comme Socrate aux spiritualités orientales, cette croyance traverse les cultures et les époques. Dans cet article, nous explorerons cette idée à travers des arguments philosophiques, spirituels et des récits étonnants de réincarnation, comme celui de cet enfant australien qui prétend être la réincarnation de la princesse Diana.
Qu’est-ce que l’âme ?
Pour faire simple, l’âme, c’est cette partie de nous qui semble échapper à la matière. C’est notre essence, notre conscience, ce qui nous rend uniques. Si le corps est comme un vêtement, l’âme est celui qui le porte. Cette idée n’est pas nouvelle. Par exemple, en Inde, Shanti Devi, une jeune fille, a raconté avec précision sa vie passée en tant que femme nommée Lugdi Devi, décédée lors d’un accouchement. Ses souvenirs ont été vérifiés et ont étonné même les sceptiques.
Pourquoi croire en l’immortalité de l’âme ?
Sur le plan philosophique notons que Socrate et Platon voyaient l’âme comme éternelle, distincte du corps. Pour eux, la mort était une libération, une porte ouverte vers un état supérieur.
Sur le plan spirituel, de nombreuses traditions, comme l’hindouisme, le bouddhisme ou les enseignements d’Eckankar, l’âme traverse plusieurs vies. Prenez l’exemple de James Leininger, un jeune Américain qui, dès l’âge de 2 ans, a décrit en détail sa vie passée en tant que pilote de la Seconde Guerre mondiale. Ses souvenirs ont été confirmés par des recherches approfondies.
L’histoire nous prouve que ces récits ne sont pas isolés. Ryan, un autre enfant, a raconté sa vie en tant qu’acteur à Hollywood dans les années 1930. Grâce à ses souvenirs, sa famille a pu identifier l’acteur Marty Martyn, dont la vie correspondait exactement aux descriptions de Ryan.
La mort : une libération ou une transition ?
Pour Socrate, la mort libère l’âme des limites du corps. Cette idée résonne avec l’histoire de Purnima Ekanayake, une jeune Sri-Lankaise qui se souvenait de sa vie passée en tant que femme décédée dans un accident de bus. Pour elle, la mort n’était qu’une transition vers une nouvelle existence.
La mort pourrait être une étape vers un autre état d’être, comme le suggère l’histoire de Cameron Macaulay, un jeune Écossais qui se souvenait de sa vie sur l’île de Barra. Lorsqu’il a visité l’île, il a reconnu la maison qu’il décrivait depuis son plus jeune âge.
Si l’on s’en tien à l’analogies avec la chenille qui devient papillon, la mort pourrait être une métamorphose vers un état plus élevé.
Les implications de l’immortalité de l’âme.
Pour la vie quotidienne, croire en l’immortalité de l’âme peut nous inciter à privilégier des valeurs spirituelles plutôt que matérielles. Par exemple, Romy, une jeune Allemande, a affirmé être la réincarnation d’une femme nommée Anna. Ses souvenirs l’ont poussée à réfléchir sur le sens de la vie et de la mort.
De manière pratique, cette croyance peut apaiser la peur de la mort. Comme le disait Socrate, la mort n’est pas une fin, mais un passage vers un état supérieur.
Sur le plan des relations interpersonnelles, si l’âme est immortelle, nos liens avec les autres transcendent la vie terrestre. Cela peut nous aider à voir nos relations sous un jour nouveau, plus profond et plus durable. Les conflits tribaux, raciaux, religieux, culturels et autres qui endeuillent le monde n’auraient plus leur assises pour les fauteurs de guerre.
En définitive, l’immortalité de l’âme est une idée qui traverse les âges et les cultures. Des philosophes comme Socrate aux récits modernes de réincarnation, comme celui de l’enfant australien qui se souvient de la vie de la princesse Diana, cette croyance continue de fasciner et d’inspirer.
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